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  • Foto van schrijverMartine Cabeke

Hosdain JP: Turkmenistan-Ashgabat 1

Salam à toutes et à tous,

Nous voilà dans un des 10 pays les moins visités au monde. Il faut déjà obtenir auprès d'une agence locale une lettre d'invitation, càd un permis du ministère de l'immigration pour rentrer et visiter le pays. Il faut leur soumettre un itinéraire et programme et puis demander un visa, en général pour 5 jours. Ce qui prend un certain temps. Le jour J de notre départ, notre avion vers Istanbul est parti en retard, il nous a fallu faire un sprint pour attraper in extremis l'avion vers le Turkménistan. Nous avions des doutes que nos bagages aient pu faire de même et effectivement nous avons dû constater à notre arrivée à Ashgabat à...02:00h du matin, (tous les avions y atterrissent de nuit) que nos sacs de voyage avaient raté l'avion. Le passage des contrôles fut laborieux. On a même encore dû faire un test covid sur place. L'aérodrome est ultra moderne, immense, plutôt vide, architecture et déco à la Dubay, splendide pour qui aime ce style. A l'extérieur, il a la forme d'un oiseau de proie. Belle carte de visite pour qui arrive ici. Notre guide, une très jolie et sympathique jeune femme nous a accueillis. Sans elle, nous ne pouvons pas circuler. Nous avons dû prendre un tour organisé pour nous 4. Nous voyageons avec notre ami Geert et une de ses copines An. Le chauffeur nous conduit à notre hôtel Nous traversons la ville" blanche"qui se transforme avec des jeux de lumières et de couleurs en une sorte de Las Vegas la nuit.. Au matin, nous découvrons une ville très ordonnée, avec un style et une unité architecturale, beaucoup de beaux grands bâtiments blancs, des monuments pompeux, tous dédiés à la gloire du pays, des avenues larges tirées au cordeau et bordées d'arbres...une vitrine du régime fort et un hymne au dirigeant du pays. Mais à nos yeux, une ville artificielle, aseptisée, sans âme. Même les voitures sont obligatoirement toutes...blanches! Il faut dire aussi qu'Ashgabat a quasi été rayée de la carte par un tremblement de terre en 1948. A la dislocation de l'URSS, le Turkménistan se referme sur lui-même,(on les comprend un peu avec des voisins comme l'Iran et l'Afghanistan) sous la direction d'un homme fort. Son premier ministre lui a succédé après des élections ???Aujourd'hui c'est son fils qui a pris la relève. Notre guide le considère comme un bon dirigeant mais il y a peu de libertés, pas d'opposition, sinon... Notre guide ne rêve que d'une chose: émigrer! Elle a de la famille à Londres et en Allemagne. Les habitants ne sont pas autorisés à circuler beaucoup, ils passent généralement le weekend chez eux, il faut des visas pour quitter le pays. Pas d'accès à Google et WhatsApp. Comme il y a du pétrole et du gaz, au moins les habitants paient très peu leur électricité et essence. Salaire de notre guide: 200€! Par contre nous avons très bien mangé au resto pour 5€! Les élèves des écoles, en robe verte pour les plus jeunes, rouge pour les universitaires, toutes avec 2 longues tresses mettent un peu de vie dans les rues . Beaucoup de femmes portent d'élégantes robes longues colorées et des foulards. Mais notre guide porte un jean. La religion d'État est plus stricte que la musulmane. Le Turkménistan est renommé pour ses magnifiques tapis, le plus grand au monde (Guinness World Records), 14m sur 21 se trouve au musée des tapis à Ashgabat. Les Turkmènes étaient des nomades et de redoutables guerriers. Leurs chevaux étaient de rapides et fidèles coursiers. Cette race, 'Akhal Teke', est renommée mondialement. Nous avons pu voir de magnifiques chevaux aux robes noires, pommelées ou... dorées carrément ! Superbes! J'ai même pu faire un tour de manège sur l'un d'eux. Mais un Toute autre ambiance à la campagne. Nous faisions une excursion vers un village de montagne, maisons traditionnelles, petites boutiques, chiens et chats, les marchands à leur étal, les enfants à vélo. Et là, nous avons la chance de tomber sur un mariage et... d'y être invités ! L'hospitalité des nomades ! Les femmes dans la tente, les hommes dans un bâtiment. Toutes sortes de petits plats, des fruits, des sucreries, des gâteaux, des sodas, placés à terre sur une longue nappe, on mange assis par terre. Tout de suite, on nous apporte du polovy, riz pilaf et bœuf et du "cekdirme" , soupe de mouton. La conversation avec nos voisines, toutes sur leur 31 est laborieuse, quelques sourires et mimiques et quelques mots d'anglais. Nous ne verrons pas les mariés. C'est la veille du mariage, la famille du marié s'est réunie...presque tout le village! La fête se poursuivra plusieurs jours...Et nous, nous rejoignons notre ville blanche et artificielle. Demain nous prenons la route pour Darvaza, vers le cratère de gaz. A bientôt pour d'autres nouvelles, JP, Martine, Geert et An Photos: Jean-Pol Texte: Martine Salam iedereen! We ontdekken één van de 10 minst bezochte landen ter wereld! Hoe zou het? Na de val van de USSR. Eerst moet je via een lokaal agentschap een uitnodigingsbrief met je reisplan aanvragen, zeker 3 maanden op voorhand. Het ministerie van migratie geeft de toelating en met die brief kan je een visum aanvragen aan de ambassade in Brussel. Zo zijn we dan kunnen vertrekken. Met 4, Geert en An, een vriendin van Geert zijn mee. Maar... ons vliegtuig naar Istanboel had vertraging. Wat hebben wij moeten sprinten om ons vliegtuig naar Turkmenistan te halen! Toen wij om 2 uur 's morgens landden (alle vliegtuigen landen daar 's nachts) hadden onze reistassen ons niet gevolgd! Het duurde wat met de controles, computerproblemen. We moesten daar nog een covidtest ondergaan.Zo kregen we de gelegenheid om dit vrij groot maar leeg vliegveld te bewonderen, tenminste als je van de "Dubai"stijl houdt. Buiten lijkt het op een roofvogel, een heel mooie vitrine als je toekomt! Een mooie jonge dame, onze gids, kwam ons oppikken. Om hier te reizen moet ze ons vergezellen, je kan het niet zonder een agentschap. Onze chauffeur voerde ons door de "witte stad" naar ons hotel. Ashgabat by night is helemaal verlicht, je zou kunnen denken dat je in Las Vegas landde! Onze bagage hebben we na veel palaber kunnen recupereren na één dag. Ze eisten 10$ per kilo ! Voor invoer ! Dat wilden we niet geven natuurlijk! In Ashgabat vind je een architecturale eenheid, allemaal witte gebouwen, brede lanen met boompjes beplant. Alles is netjes en geordend. Monumenten ter ere van het regime en de president zoveel als je maar wil, en een stijl..op zijn soviets of Noord-Koreaans. Alle auto's moeten wit zijn. Het is de "Droomstad" van de president. Maar... het heeft geen ziel! Geen oude stad verwoest in 1948 door een aardbeving! De leerlingen, meisjes met een lange groene jurk en 2 vlechten, studenten met een lange rode jurk brengen wat leven in de straat. De dames lopen met elegante gekleurde jurken en hoofddoeken. Maar onze gids draagt ook een jean. Het regime is strenger dan de moslims regels. Mensenrechten zijn beperkt. Onze gids droomt ervan te emigreren. Turkménistan is bekend voor zijn prachtige tapijten, de grootste ter wereld (Guinness World Records) 14m op 21m, is te bewonderen in het Tapijten museum in Ashgabat. Turkmenen waren nomaden. Ze waren fier op hun trouwe, rappe paarden.Het is zelfs nu een bekend en waardevol ras, Akhal Teke. We zijn een beroemde manege gaan bezoeken, prachtige paarden, zelfs met een gouden haarkleur! Ik mocht een ritje doen...op een braaf paardje! :-) We gingen op uitstap naar een dorpje in de bergen. Een heel andere sfeer! Traditionele huisjes, winkeltjes, honden en katten, kindjes op hun fiets, een kleine markt, de verkopers achter hun kramen, hopen meloenen...En daar is er een trouw, ze zijn zo gastvrij ons uit te nodigen, de vrouwen in een grote tent, de mannen in een gebouw daarnaast. Allerlei lekkers, fruit, koekjes, gebak, salades, sodas verspreid op de grond op een lang tafelkleed. We zaten op de grond en kregen nog de nationale gerechten,"polovy" pilav rijst met rundsvlees en "cekdirme" soep met schapenvlees. Heel lekker, alleen konden we niet veel communiceren, een glimlach, enkele woorden Engels. De vrouwen hadden hun mooiste traditionele kleren aan. Het bruidspaar was er niet. Het was het feest voor de bruidegom's familie, de dag voor de ceremonie. Er moest verschillende dagen nog gefeest worden! Maar wij rijden terug naar de "artificiële witte" stad. Morgen naar Darvaza, naar de gazcrater! Tot binnenkort met meer nieuws! Groetjes, JP, Martine, Geert en An Foto's: Jean-Pol Tekst: Martine



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